Dans
la peau des arbres / Isabelle Collombat. – Le Rouergue, 2006. – (Do Ado).
La Douloire, c’est toujours le bonheur pour
Géraldine, dit Didi. Cette maison familiale située dans le sud lui permet
d’échapper au nord où elle vit, à sa mère distante et de revoir sa grand-mère
adorée. Mais cette année sera terrible : un incendie de forêt va atteindre la Douloire. Si la maison est
épargnée, ce ne sera pas le cas de sa grand-mère. Déboussolée, elle va perdre
petit à petit la raison. Et cette déraison va faire ressortir des secrets de
famille bien enfouis.
Les auteurs aiment bien les secrets de
famille : ça met toujours du piquant dans une histoire. Ca me rappelle
qu’en IUP, j’avais fait un petit travail là-dessus. J’en étais arrivé à la
conclusion que dans les romans, le secret cause un trouble et que sa révélation
provoque une crise qui s’apaisera petit à petit. Tout alors pourra repartir sur
des bases neuves. C’est exactement le cas du roman d’Isabelle Collombat. Mais
Géraldine étant une jeune fille attachante, à la recherche de l’amour
maternelle, on se laisse emporter.